histoire et à propos…

autour de NeurOptimal®

 
 
 
 
 

Au départ de NeurOptimal®

Le fonctionnement de notre cerveau se caractérise par une activité électrique, celle de nos millions de neurones, qui varie selon le mode de fonctionnement de notre cerveau. La mesure de cette activité est le point de départ de toutes les méthodes de neurofeedback.

NeurOptimal®, le seul et unique système de neurofeedback dynamique™, est le résultat du travail et du génie de deux psychologues cliniciens, Val W. Brown, Ph.D. et Sue Brown, Ph.D..

En 1958, Joe Kamiya effectue les premières expériences qui vont montrer qu’une personne peut volontairement agir sur certains rythmes cérébraux. Et c’est Barry Sterman, à l’Université de Californie de Los Angeles qui confirmera au début des années 70 que l’on peut utiliser le contrôle de l’activité cérébrale à des fins thérapeutiques (expériences sur le sommeil et l’épilepsie). C’est le début du neurofeedback.

Val W. Brown et Sue Brown ont utilisé, dans les années 1990, les systèmes de neurofeedback existants dit « linéaires », et c’est en s’appuyant sur leurs expériences et leur connaissance du fonctionnement du cerveau (qu’ils considèrent comme un système dynamique non linéaire) qu’ils orientent leurs recherches pour développer un système sûr, efficace, non directif, non-invasif et simple d’utilisation, avec lequel aucune erreur de diagnostic ou de protocole n’est possible. Depuis 1999, les millions d’heures d’utilisation et les mises à jour des versions de NeurOptimal® permettent de garantir à ses utilisateurs une méthode éprouvée et sécurisée.

 
 
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La neuroplasticité

Le cerveau a la capacité d’apprendre, de s’adapter à de nouvelles situations et de créer de nouvelles connexions neuronales tout au long de la vie. Ce pouvoir de transformation est ce qu’on appelle la neuroplasticité. Ce processus n’est pas réservé aux enfants. Grâce aux nouveaux outils sophistiqués qui permettent de surveiller les fonctions cérébrales, nous constatons que les cerveaux peuvent changer même à l'âge adulte. Notre cerveau a la capacité de croître, de s’améliorer et de se réparer.  L’entraînement cérébral lui permet de fonctionner de manière optimale en amorçant la neuroplasticité et en activant l’adaptabilité du cerveau.

Nos façons habituelles de penser, ressentir ou agir créent des chemins dans notre cerveau. Notre cerveau est comme un immense réseau électrique de milliards de chemins. Plus nos habitudes sont ancrées, plus les chemins deviennent des routes et à chaque fois que nous répétons une action, une pensée ou une émotion, plus ces routes se renforcent et deviennent des autoroutes. Si nous cherchons à agir ou penser d’une manière différente, nous créerons de nouveaux chemins, de nouvelles connexions et plus nous utiliserons ces chemins, plus ils se renforceront et les anciennes habitudes s’estomperont. Mais si nous n’entraînons pas notre cerveau à modifier ses habitudes, si nous ne lui apprenons pas à se reprogrammer, ses circuits les plus fréquemment utilisés peuvent nous empoisonner la vie. Lorsque les chemins mènent vers des émotions positives, nous développons des réflexes menant au bonheur mais lorsque nous empruntons trop souvent des chemins qui nous entraînent vers la tristesse, la peur ou l’impatience, c’est notre système de survie qui est trop souvent en alerte et cela nuit à notre bien-être. Grâce à la neuroplasticité, nous avons la possibilité de développer de nouveaux schémas pour orienter nos actions, nos pensées, nos ressentis vers plus de sérénité. Il faut, pour cela, entraîner notre cerveau à être plus flexible, il saura ainsi changer de route de lui-même et éviter les trajectoires défavorables à notre accomplissement.

 
 

« L’idée de plasticité appliquée au cerveau est apparue fugitivement dans l’histoire à plusieurs reprises. Ce n’est qu’à la toute fin du 20ème siècle que le concept a été définitivement adopté par la communauté scientifique, après avoir triomphé de haute lutte sur le scepticisme ambiant. »

/  Norman Doidge dans Les étonnants pouvoirs de transformation du cerveau /

 
 
 

Les neurosciences, pour notre bonheur !

Grâce aux neurosciences, nous savons aujourd’hui que le fonctionnement de notre cerveau affecte tout notre corps, notre façon de penser, de ressentir et d’agir, et inversement notre vécu, nos apprentissages, nos façons d’appréhender les choses... influencent le fonctionnement de notre cerveau. Ce sont notamment les progrès en imagerie cérébrale qui permettent de rendre compte de ces impacts à double sens.

Si nous pouvons affirmer que le stress, lorsqu’il est chronique, engendre des mécanismes qui modifient la structure même de notre cerveau, par exemple en atrophiant certaines aires cérébrales ou en déclenchant des dérèglements qui altèreront à terme l’efficacité de nos fonctions dédiées à la cognition ou aux émotions ; cela revient à dire que la façon dont nous percevons les choses (verre à moitié plein ou verre à moitié vide) et la façon dont nous appréhendons chaque évènement de la vie renforcent ou non les modes de fonctionnement de notre cerveau et qu’en fonction de notre flexibilité cérébrale, nous serons ou non capables de percevoir ou appréhender les choses de telle ou telle autre manière ; nous pouvons aussi soutenir que la bienveillance, l’amour, la joie de vivre, l’activité physique … activent des neurotransmetteurs comme la dopamine, la sérotonine, l’endorphine ou l’ocytocine qui sont responsables de la motivation, de la confiance, du sentiment d’être important, de l’apaisement des douleurs. Nous avons donc les moyens d’agir ou non sur la production et l’activation de nos neurotransmetteurs et eux-mêmes vont influencer nos comportements, nos décisions, nos actions, nos perceptions etc.

On sait aussi aujourd’hui que l’activité et la structure cérébrale des personnes assidues à la méditation se modifie avec le temps (les systèmes sensibles à l’anxiété s’affaiblissent et les ressources propres à la concentration ou à la maîtrise des émotions se renforcent). Le neurofeedback dynamique™ aide le cerveau à adopter des modes de fonctionnement similaires à ceux produits par la méditation.

Le secret des neurosciences , c’est la résilience, la capacité du cerveau à se réparer et à nous mener vers le meilleur…

 

rire avec ses amis, danser, chanter, pratiquer un loisir
☞ endorphine

dormir 7 à 9 heures, fêter les petits succès, faire du sport
☞ dopamine

pratiquer la gratitude, profiter de la nature, se rappeler les bons moments
☞ sérotonine

méditer, prendre quelqu’un dans ses bras, faire une bonne action
☞ ocytocine

 
Notre cerveau, notre chef d’orchestre

Notre cerveau, notre chef d’orchestre

 

Notre cerveau

Notre cerveau est au coeur de notre système nerveux central et c’est notre tour de contrôle. Très sophistiqué, il est responsable de tous les autres système de notre corps. ll reçoit et traite des informations venant de notre organisme et de son environnement et nous permet de traiter et de stocker ces informations pour en formuler les réponses appropriées, la plupart du temps de manière inconsciente. Tout cela est rendu possible grâce à un énorme et merveilleux réseau neuronal, le système nerveux central.

Nos milliards de neurones (85 à 100 milliards de neurones dans un cerveau avec des milliers de connexions synaptiques possibles par neurone) communiquent dans cet énorme réseau en utilisant des signaux électriques. Ces signaux peuvent provenir de neurones individuels mais ils émergent aussi, de manière dynamique, de groupes de neurones.

Intérieurement, notre cerveau est une sorte de vaste réseau interconnecté de petits points qui swinguent, prêts à bondir, à pulser de multiples façons différentes. Chaque changement d’état ou d’activité conscient ou non (penser, voir, goûter, ressentir, respirer, marcher, réfléchir, apprendre, avoir peur, rire, parler etc…) se manifeste par une activité électrique qui oscille et dont les impulsions à des fréquences spécifiques peuvent être mesurées sur le cuir chevelu.

Notre histoire, notre vécu, nos apprentissages ont façonné le fonctionnement de notre cerveau et l’inverse est tout aussi vrai, les habitudes de comportement de notre cerveau impactent notre façon d’agir, de percevoir et de ressentir les choses. Mais la bonne nouvelle est que nous pouvons produire de nouveaux neurones à tout âge et agir sur notre activité cérébrale pour faire évoluer nos mauvaises habitudes. Que nous ressentions des troubles d’ordre physique, émotionnel, cognitif ou physiologique, l’autorégulation de notre activité cérébrale aura pour effets, des changements tant sur la régulation de nos différents « systèmes » (endocrinien/hormonal, digestif, musculaire etc.) que sur le plan comportemental ou émotionnel.

 

quelques suggestions pour maintenir son cerveau en forme :
☞ toujours continuer à apprendre
☞ bouger
☞ manger équilibré

☞ éviter les substances dangereuses
☞ bien se soigner
☞ bien dormir
☞ voir ses amis et sa famille
☞ s’entraîner avec NeurOptimal®

 
 

« Notre cerveau est une machine nourrie par le changement. Quand il est informé, il est programmé pour agir, disent clairement les neuroscientifiques. Le cerveau est comme un muscle. Si on l’entraîne, on va stimuler de nouvelles connexions. »

/  Nathalie Vicarini, www.lesprosdelapetiteenfance.fr /